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Le Guide BDSM Pour Débutant

Les relations BDSM sont réalisé entre adultes consentants qui comporte des pratiques de Bondage et de Discipline -B/D-, de Domination et de Soumission -D/S- et/ou de Sado Masochisme -S/M- et qui n’engendre aucun préjudice physique ou moral.

• Le BDSM est un choix fait d’une façon individuelle. Cet univers existe uniquement par celui qui le conçoit et par celle qui vas le faire vivre. Il n’y a aucune lois ou règles, qui dicte ce qui est vrai ou faux, à part des réalités de sécurité, aucune manuel de référence, aucune vérité absolue sur les relations bdsm.
La ligne, entre ce qui est valable et ce qui n’est pas, est abstraite. Ceux qui prétendent le contraire sont des ignorants. Il y a autant de pratique BDSM différents que d’individus qui le pratiquent. Il existe tellement de possibilités au jeu d’échange de pouvoir que les énumérer ici, serait quasi impossible. L’important est de cerner ce qui vous attire ou vous intéresse personnellement, au mieux de vos connaissances ou de vos fantasmes. Garder à l’esprit que chaque personne est différente, chaque personne à ses propres désirs, fantasmes, ses propres attirances dans le BDSM. Dans ces jeux, il y à une libération des inhibitions et responsabilités qui permet de surmonter « l’éducation de l’interdit ». La personne soumise ne se sent plus responsable. Étant donné la nature de ces jeux, il est recommandé d’agir d’une façon réfléchie et même planifiée.

Inviter le BDSM dans votre relation

Les relations BDSM sont un ensemble de pratiques sexuelles attirant de plus en plus d’adeptes chaque jour. Ces jeux érotiques particuliers ont une philosophie qui leur est propre. Ils autorisent tout dès lors que le consentement des partenaires est avéré et que le sens du jeu par lui-même est bien compris de tous. La plupart des personnes se limitent aux Soft BDSM.
Le BDSM Soft n’est pas inférieur au BDSM. Pas besoin de se couvrir de latex et d’être attaché à des chaines pour pratiquer le BDSM. Chaque personnes est différente, chacun à ses propres désir, fantasmes et sa propres vision du BDSM.
L’important est de toujours garder en tête la notion de sécurité quand on décide d’introduire des jeux de douleurs dans sa vie sexuelle.

Le Lexique du BDSM

Les relations BDSM on leurs propre lexique. Il vaut mieux se familiriser avec ce nouveau language. Voici une liste des notions les plus important que vous rencontrez dans les relations BDSM :

Bondage : le fait de ligoter son ou sa partenaire ou de se faire ligoter.
Domination : le fait d’exercer son autorité
Soumission : le fait de se soumettre volontairement à l’autorité du ou de la partenaire.
Dominant : le ou la partenaire qui prend le dessus et qui joue les ‘maîtres(ses)’ pendant le jeu BDSM.
Soumis(e) : le ou la partenaire qui prend le dessus et qui joue les ‘maîtres(ses)’ pendant le jeu BDSM.

Choisir un code de sécurité BDSM

Si vous comptez indroduire des jeux de douleurs ou de bondage. Il est impératif de choisir un code de sécurité. Ce code pourra être utilisé à tout moment par le partenaire soumis quand il ou elle n’apprécira plus le jeu.

Le fait de choisir un code de sécurité, mettra plus en confiance le ou la soumise. Avec ce code le soumis ou la soumise sait qu’il ou elle peut faire arrêter l’action si ça va trop loin et garde un certain contrôle sur le jeu BDSM. Mais ce code va aussi permettre au dominant ou la dominatrice de connaitre les limites à respecter et quelles protestation il peut ignorer sans soucis.

Il est préférable de choisir un code insolite qui se fera comprendre immédiatement.

BDSM : B Comme Bondage

Bras, jambes, seins… On s’encorde chaque partie du corps de manière à accroître le désir et exacerber le plaisir.Les experts du genre vont jusqu’à rendre la chose esthétique en se ligotant minutieusement, avec soin et selon une technique particulière. La manière de nouer est réfléchie et s’inspire des noeuds marins. Pas de saucissonnage, donc. Le but ? Sublimer le corps. On se noue sensuellement.

Lire notre guide sur l’art du bondage >

À savoir : les liens maintiennent simplement le corps dans la position voulue. Pas question d’avoir mal. J’utilise quoi? Corde traditionnelle, lanières de cuir, menottes, ruban adhésif… ou pourquoi pas, recycler la corde à linge.

Maintenant que vous soumis(e) est bien ligoté, vous avez plusieurs solution. Voici des une liste d’idée rien que pour vous :

– Carresser délicatement votre partenaire

– Bander lui les yeux

– Lui offrir un massage érotique

– Se donner en spectacle

- Ajouter un SexToy

– N’oubliez pas de jouer avec ses nerfs

Le bondage fait partie des relations BDSM, puisqu’il peut se combiner avec un peu de douleur. Votre partenaire attachée ne peut opposer aucune résistance. Ce point n’est pas obligatoire. le bondage n’a rien à voir avec la douleurs.
Le fait de combiner ces deux notions, ou pas. Le plus important est de faire ce qui vous plait et vous exite.

Il existe une autre forme de bondage, le bondage verbale, ça peut paraitre très soft mais esseyer rien qu’une fois et vous trouverez peut être cette forme de bondage très exitante.

BDSM : D comme Discipline

La discipline permet dans vos relations BDSM d’apprendre un certain comportement, cela s’accompagne donc souvent de punitions si la discipline n’est pas réspecté. C’est le dominant ou la dominante qui fixe les règles, c’est lui ou elle qui juge nécessaire d’infliger une punition en cas de désobéissance.

Voici une liste d’idée d’ordres, de punitions et de récompenses :

Ordres :

Déshabille-toi lentement
Masturbe-toi, mais sans jouir
Attends-moi nu(e)
Suce-moi
Ferme les yeux
Appele moi « ….. »

Punitions :

Suce moi !
Trois coups sur les fesses
Trois coups de martinets
Une semaine sans sexe
Interdiction de jouir
Jouir avec la Fucking Machine

Récompenses :

Un baiser fougeux
Un compliment
Une barquette de fraises
Un massage
Le droit de parler
Un Orgasme

BDSM : D comme Domination & S comme Soumission

Le jeu de la domination et de la soumission est un jeu dans lequel les deux partenaires sont habituellement consentants. Dans la sexologie, ce type de comportement inclus une exploration mutuelle des rôles, émotions, et activités dans laquelle il est plus difficile sans l’aide d’un partenaire jouant un rôle complémentaire.

Le jeu D/S est un échange consensuel entre les partenaires. Il est originellement basé sur la confiance et la communication entre les partenaires. Il est également basé sur un respect mutuel dans lequel les partenaires peuvent s’explorer émotionnellement. Un « code de sécurité » (ou safeword) est souvent utilisé dans la D/S, dans le cas préventif où le partenaire dominant exécuterait un geste susceptible de dépasser les possibilités du partenaire dominé. Le code de sécurité est spécialement important une fois engagé dans une humiliation verbale ou dans une autre type de scène. Dans le cas où la limite serait franchie (soit le partenaire dominant allant au-delà des limites supportées par son partenaire dominé), le code de sécurité peut être dit et le partenaire dominant doit immédiatement cesser toute activité. La D/S peut librement être exécutée. Une relation D/S peut être sexuelle ou non, à long ou à court terme, et intime ou anonyme. Un bon nombre des adhérents recherchent une intensité essentielle, une confiance et une intimité requise dans le cas d’une relation aussi sincère et consentante que possible.

Si vous optez pour le BDSM soft, il est fort possible que vous échangiez les rôles : un jour soumis, le lendemain dominant. Chez les personnes qui s’aventurent dans le BDSM un peu plus hard, c’est moins courant : on est chaque fois soit dominant, soit soumis. En effet, il y a une grande différence entre jouer le dominant ou le soumis (pour pimenter un peu votre vie sexuelle), et être dominant ou soumis.

Faire entrer vous aussi la domination et la soumission dans votre chambre ? À chaque rapport, il y a généralement un partenaire actif (dominant) et un partenaire passif (soumis). C’est justement ce qui rend le sexe si excitant.

BDSM : S Comme Sadisme & M comme Masochisme

Un grand nombres de personnes confondent le BDSM avec le SM, mais comme vous avez pu le voir, le BDSM est bien plus.

« Le désir de faire souffrir l’objet sexuel – ou le sentiment opposé, le désir de se faire souffrir soi-même – est la forme de perversion la plus fréquente et la plus importante de toutes. » Par cette phrase, apparue tôt dans son œuvre (1905), Freud attirait l’attention sur un ensemble de comportements érotiques d’une importance considérable tant pour l’étiologie et la thérapeutique des névroses que pour la compréhension de l’organisation de la personne humaine.

Dans le sadomasochisme, tout est possible : enfermer, mordre, frapper son ou sa partenaire… On peut tout se permettre, si c’est ce que vous avez convenu entre vous. Parmi les pratiques répandues, vous avez par exemple la fessée.

La fessée consiste principalement à taper sur les fesses, mais la plupart des gens connaissent aussi d’autres endroits qui peuvent procurer une forte excitation quand ils sont frappés. La fessée peut se donner sous différentes formes : à main nue ou à l’aide d’un objet pour plus de sensations. Elle peut servir de purs préliminaires ou pimenter les ébats sexuels.

Les mécanismes liés au plaisir du partenaire qui joue le rôle du soumis, autrement dit du masochiste, ont été clairement identifiés par les spécialistes de la sexualité. Les sexologues affirment en effet que le fait d’être totalement à la merci de l’autre et de se laisser prendre en main peut procurer un plaisir extrême.
C’est la perte totale de contrôle qui fait céder les résistances psychologiques conscientes ou inconscientes qui brident le plaisir profond lors d’une relation «normale». Avec le SM soft, le partenaire soumis devient un objet sexuel et un instrument de plaisir pour l’autre.
Le fait de laisser l’autre décider de ce qui va se passer permet également une désinhibition plus profonde puisqu’on ne subit plus de jugement. Paradoxalement, on considère que les personnes qui ont des tendances à la soumission ou au masochisme sont en réalité actives dans leur plaisir.